FAQ

Certaines questions reviennent souvent. Nous les avons listées et y avons répondu afin de vous donner toute l’information qui vous permettra de prendre soin de votre souffle, et de celui de vos proches.

Mon pharmacien peut mesurer mon souffle. VRAI ou FAUX ?

VRAI. Le pharmacien est habilité à pratiquer les tests de mesure du souffle. Afin de pratiquer le test de la mesure du souffle, votre pharmacien doit être équipé d’un spiromètre ou d’un débitmètre. Cliquez ici pour en savoir plus sur la mesure du souffle.

La chicha, c’est moins dangereux pour mes poumons que le tabac. VRAI ou FAUX ?

FAUX. Une simple bouffée de chicha équivaut à une cigarette et lorsque vous retrouvez des amis dans ce type de bar, chaque narguilé délivre une quantité de monoxyde de carbone et de particules équivalente à 40 cigarettes !

1 cigare = 3 à 10 cigarettes. VRAI ou FAUX ?

VRAI. Un cigare que l’on fume à vos côtés peut « valoir » entre 3 et 10 cigarettes. Blondes, brunes, cigare, pipe ou narguilé (chicha), tout ce qui se fume et enfume est mauvais.  Plus la combustion est longue, plus la fumée dégage de monoxyde de carbone et plus les enfumés s’intoxiquent.

Le tabagisme passif est une réalité. VRAI ou FAUX ?

VRAI, le tabagisme passif est une réalité. Ceux et celles qui vivent avec des fumeurs à la maison ou sur leur lieu de travail ne sont pas épargnés par les effets nocifs du tabac : plusieurs centaines de décès prématurés par an sont considérés comme secondaire au tabagisme passif. Ainsi, la voiture d’un fumeur est par excellence l’espace réduit et clos dans lequel le taux de monoxyde de carbone et de particules s’élève rapidement, exposant les passagers non fumeurs et « captifs » à des niveaux élevés de substances toxiques…

Certains métiers sont à risque pour notre santé respiratoire. VRAI ou FAUX ?

VRAI. Certaines professions sont particulièrement exposées au risque d’asthme. Ce sont les personnels de nettoyage, les menuisiers, charpentiers, ébénistes, les boulangers, les personnes en contact avec les animaux, les coiffeurs et coiffeuses. D’autres professions ont plus de risques de souffrir de la BPCO : il s’agit des ouvriers de l’industrie lourde (sidérurgie, hauts fourneaux, soudeurs) et des agriculteurs (exposés à des polluants biologiques et chimiques).

Quels sont les principaux polluants chimiques extérieurs ?

• L’ozone  O3 fait l’objet de fortes variations saisonnières et existe surtout l’été quand le soleil émet beaucoup de rayonnements. Les ultraviolets du soleil transforment en effet certains polluants primaires  de l’air (hydrocarbures, dioxyde d’azote…) en ozone.
• Les oxydes d’azote NOx : Le dioxyde d’azote est le plus abondant. Il provient essentiellement de la circulation automobile et surtout actuellement des véhicules diesel.
• Le monoxyde de carbone CO, résultat d’une combustion (de cigarette, d’essence, de charbon, de bois…).
• Le dioxyde de soufre SO2 : principalement produit lors de la combustion du charbon, pétrole.
• L’ammoniac, les Composés organiques volatiles (COV) dont le benzène issu de l’évaporation des carburants et du trafic routier.

Le souffle, ça s’entretient, je peux agir sur sa qualité. VRAI ou FAUX ?

VRAI. Si respirer se fait de façon automatique sans même y penser, on peut néanmoins entretenir son souffle et faire travailler sa respiration. Nous pouvons tous tirer bénéfice d’un travail sur la respiration : si nous respirons calmement, le rythme de notre cœur ralentit, ce qui nous rend plus calmes et détendus. Pour que cela fonctionne bien, il vaut mieux avoir une activité physique régulière, la qualité du souffle sera meilleure.

L’appareil respiratoire doit approvisionner le sang en oxygène à partir de l’air et sait s’adapter aux besoins : la respiration peut s’accélérer et s’amplifier en fonction des exercices pratiqués.

Si un effort est court, il peut être réalisé en apnée, en suspendant la respiration. C’est le cas de sports comme le sprint de 100 mètres ou l’haltérophilie. Les réserves du muscle sont alors suffisantes pour assurer l’effort. Toutefois, la respiration participe, après l’effort, à la récupération.

Mais si l’effort se prolonge, le muscle a besoin d’oxygène. Celui-ci est apporté par le sang propulsé dans les artères par le cœur : il accroît alors la puissance et la fréquence de ses battements pour couvrir les besoins d’énergie.

Je veux protéger mon souffle, comment faire ?

Préserver son souffle, c’est protéger ses poumons de tout ce qui les agresse, provoquant toux, maux de gorge, diminution de la capacité respiratoire, crises d’asthme… Les principaux ennemis de notre souffle sont la pollution extérieure, le tabac et la pollution intérieure. Cliquez ici pour lire les conseils de la Fondation du Souffle pour vous protéger de la pollution de l’air.

Si vous êtes fumeur, la priorité numéro 1 est d’arrêter de fumer : le sevrage tabagique est une priorité pour protéger son souffle.

J’ai une maladie respiratoire, j’ai le droit de faire du sport. VRAI ou FAUX ?

VRAI. Oui, les personnes qui souffrent de maladies respiratoires peuvent avoir une activité physique, c’est même fortement conseillé ! L’acquisition d’un bon capital musculaire participe en effet à la qualité de la vie. Bien sûr, les exercices doivent être personnalisés selon l’âge et les performances respiratoires et cardiaques.

Quelles activités physiques pratiquer quand on a de l’asthme ?

Chez l’asthmatique, la marche à bonne allure ou la course sont particulièrement bénéfiques. A condition que la maladie asthmatique soit bien équilibrée pour que le sport soit bien supporté. Par exemple, la course, d’endurance surtout, peut provoquer des crises d’asthme. Pour les éviter, l’asthmatique devra prendre un broncho-dilatateur 10 à 15 minutes avant la course et faire un échauffement. La natation et l’aquagym sont très profitables également, pour peu que la piscine ne soit pas trop chlorée, car une odeur de chlore marquée peut induire des crises d’asthme. Quand cela est possible, il est préférable de choisir les piscines traitées au sel ou à l’ozone.

Quelles activités physiques pratiquer quand on a la BPCO ?

Pour les personnes atteintes de BPCO, il est recommandé de faire du sport. Lorsque la maladie rend les efforts difficiles, un programme de réhabilitation respiratoire centrée sur l’activité physique et le ré-entraînement des muscles, est conseillé. Au stade d’insuffisant respiratoire, la pratique d’un sport est malheureusement impossible, mais l’activité physique reste cependant nécessaire, quotidiennement, si besoin avec l’aide d’un kinésithérapeute. Cliquez ici pour en savoir plus sur la BPCO.

Comment les poumons se protègent-ils des agressions ?

Normalement, les poumons possèdent l’extraordinaire faculté de se défendre contre certaines agressions grâce à leurs mécanismes autofiltrants. Pour faire leur nettoyage, ils utilisent leurs cils vibratiles qui tapissent la paroi des bronches. Comme de petits balais toujours en mouvement, ils permettent l’élimination des particules qui ont été inhalées. Mais cela ne suffit pas, car certaines particules ultrafines parviennent accéder aux alvéoles et parfois même à les traverser pour aller dans le sang. Il existe dans les alvéoles des cellules spécialisées pour « avaler » les particules qui y accèdent.